Tango Unione

SHORT CUTS : ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX

«Tango Shortcuts, On achève bien les chevaux…» est un spectacle de danse et de musique live, en huis clos, explosif, vibrant, sur le fil du rasoir, inspiré en partie de rémanences des championnats de danse, et du livre d’Horace MacCoy «On achève bien les chevaux».

Est-ce une compétition, un rite, un sacrifice, un jeu ?

De toute évidence, cette partie ne peut se jouer que sous le regard du spectateur, et ne prend de sens que par lui, le plateau étant une piste de danse, un bal perpétuel, un ring, une arène, un terrain de jeu… Les 2 musiciens sortent de la magie de leurs instruments, et les 8 danseurs, soumis à de rudes épreuves, maintenus dans un état d’improvisation, d’urgence, de vulnérabilité, donnent à voir de manière brute ce qui est habituellement caché : l’intensité de l’effort, la transpiration, les ratages. Ils dansent comme si c’était le dernier jour de leur vie.

Le spectateur est placé dans une position inhabituelle, se sentant tour à tour voyeur ou juge, participant à une mise en abyme de l’acte de la représentation.

Distribution :

Chorégraphie : Patrice Meissirel
Danseurs :  Irene Moraglio, Patrice Meissirel, Dimitris Biskas, Mariana Patsarika, Cécile Rouanne, Rémi Esterle, Sarah Adjou, Maximiliano Colussi
Musiciens : Gonzalo Gudino – Manuel Cedron
Création lumière : Emmanuelle Staüble
Régie : Florent Pellen

Soutenu par la DRAC Île de France, le mécénat de la Caisse des Dépôts, le festival Le Printemps du Tango et la Cie Estro, , le CCN de Créteil, l’Office du Tourisme Haute Maurienne Vanoise et la ville de Val Cenis, l’Onde Théâtre Centre d’Art et le CND de Pantin.

Biographie

La compagnie Tango Unione est née de la rencontre autour du tango argentin d’Irène Moraglio, danseuse et ancienne gymnaste de haut niveau, et de Patrice Meissirel, artiste éclectique venant du théâtre de rue, danseur et chorégraphe. D’abord enclins à mettre la danse tango au service d’un univers poétique et absurde proche du conte, n’hésitant pas pour cela à la confronter à d’autres disciplines : théâtre, cirque et danse contemporaine, la recherche évolue, visant à débusquer le moteur et l’essence du désir de danser à deux, de l’enjeu contenu dans le corps de l’autre. La compagnie explore, à travers ses créations courtes ou longues, la possibilité en partant d’un langage chorégraphique aussi spécifique et identifié que le tango argentin, d’allier le niveau de prouesse technique inhérent au genre, à des propositions plus contemporaines, actuelles. En quoi consiste le « cahier des charges » du tango show souvent qualifié avec mépris de «tango for export » ? Dans quelle mesure cette danse est constituée et précédée par son aura, ses clichés, son folklore spécifique ? Dans quelle mesure elle est mouvement pur, contact, improvisation ? Se laisse-t-elle déshabiller, débarrasser de son écrin de conventions ? Allant puiser dans leur expertise du genre, dans leur expérience de la scène, notamment dans les spectacles de tango classiques, ainsi que dans celle des championnats, les danseurs de la compagnie, misent sur le plateau leur virtuosité, leur joie.