Adrien Favre

GRANDS ESPACES CANADIENS

C’est lors d’un séjour en Inde pour une ONG, en janvier 2015 que je décide de me consacrer à la photographie d’animaux sauvages. Je découvre sidéré, qu’il ne reste qu’environ 3 500 tigres sur la planète. Ils étaient environ 100 000 au début du XXè siècle. Je travaillais jusqu’alors dans l’audiovisuel loin de toutes ces préoccupations. Ces chiffres sont le début d’une prise de conscience et d’un changement de vie.

A la suite de ce voyage, je décide de tout quitter et de me lancer dans la photographie animalière.

Mon leitmotiv sera alors de sensibiliser le public à la nature à travers mes images et mes textes très engagés.

En parallèle, j’ai continué à réaliser des courts métrages désormais dédiés au Vivant, lors des Nikon Films Festival : Je suis un Nuisible en 2017, Je suis le Sauvage en 2018, Je suis la Vie – récompensé par le prix du public en 2019.

Amoureux des grands espaces, l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Europe sont autant de destinations qui m’offrent la possibilité de découvrir d’autres cultures et les derniers endroits sauvages de la planète pour en rapporter des images toujours empreintes d’une sensibilité propre.

En octobre 2019, je publie mon premier ouvrage intitulé Carnet Sauvage, fruit de trois années de quête photographique, de l’Inde à l’Amérique, en passant par la France. De part, les textes et les photographies, ce livre se veut être un témoignage sur notre impact écologique vis-à-vis des générations futures.

Entre 2017 et 2019, j’ai été bénévole pour différentes associations dédiées à la cause animale.

En 2019, je participe à Vercors Vie Sauvage en tant qu’éco-influenceur afin d’aider l’ASPAS à trouver des fonds dans le but d’acquérir un terrain de 500 hectares qui deviendra une réserve naturelle.

Depuis 2020, je travaille majoritairement en France et j’ai publié en décembre 2021 mon deuxième livre, Le Temps des Forêts, qui est le résultat principalement de mon travail photographique en France mais aussi en Amérique du Nord. Ce livre interroge le lecteur sur les derniers espaces sauvages et ses habitants. C’est une ode à toutes ces âmes que l’on ne prend plus le temps de regarder. Les textes viennent exprimer mon ressenti et mes réflexions qui niassent au fil de mes observations.

Aujourd’hui, je souhaite sensibiliser à la protection de cette nature si fragile et précieuse en renforçant toujours les images photographiques par mes mots. Adrien Favre