Description du projet

Véronique Ellena

Véronique Ellena

Véronique Ellena est une artiste plasticienne et photographe, attentive à tout ce qui fait la poésie et la profondeur du quotidien. Son œuvre articule plusieurs questionnements : la place de l’homme dans la société, l’environnement et sa symbolique, le rapport à l’art et à la spiritualité.

Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles, dans l’atelier de photographie, ses œuvres entrent dans de nombreuses collections publiques (Centre Georges Pompidou, Fonds national d’art contemporain, Frac Île-de-France) et privées (collection Florence & Damien Bachelot).

Lauréate du Prix de Rome et pensionnaire à la Villa Médicis en 2008, elle expose aux Rencontres d’Arles en 2009, présentée par Christian Lacroix dans le cadre du Prix Découverte, et crée en 2015 le vitrail du Millénaire de la Cathédrale de Strasbourg. L’année suivante, elle obtient le Prix de l’Intelligence de la main (catégorie Dialogue) de la Fondation Bettencourt Schueller avec le maître-verrier Pierre-Alain Parot. En 2018, son travail fait l’objet d’une rétrospective au Musée Réattu, à Arles.

Exposition

TOUT PEUT DISPARAITRE - Photographie

du 09 au 20 décembre 2019, au Parc Floral
Ouvert tous les jours de 9h30 à 17h00

Deux visites de l’exposition seront organisées en présence de l’artiste le samedi 14 décembre, à 14h30 et à 16h00.

Véronique Ellena nous invite à une surprenante promenade buissonnière au sein du Parc Floral. L’artiste aime explorer les jardins, ces microcosmes du monde, et observer la variété du vivant dans son foisonnement de beauté et d’inventivité. Cette relation à la nature est intimement liée, dans ses œuvres, à l’empreinte du quotidien. Avec sa chambre photographique grand format – un appareil argentique qui permet des poses longues et un retour à la lenteur –, Véronique Ellena arpente le monde pour mieux l’ausculter, le ressentir.

Dans ces images présentées au cœur de trois pavillons du parc, comme dans l’ensemble de son travail d’ailleurs, il n’est de sujet dérisoire qui ne soit également noble. Plantes, fleurs, êtres humains… nul jugement de valeur n’opère, et la banalité traduit volontiers le sublime.

Par l’image, l’artiste cherche surtout à faire ressurgir l’épaisseur des jours en révélant l’infime : ces ‘‘micro-événements’’ tels qu’elle les nomme, ces ‘‘petits riens’’ qu’éclipsent généralement les « grands moments », et qu’elle nous enjoint de réapprendre à voir.