Description du projet
Collectif Be High
Passionné par la toiturophilie et l’exploration urbaine, Ilan Volson-Derabours remporte le premier prix du concours ‘‘Urban Photo’’ en 2014. En parallèle de ses études de Droit, il crée le collectif Be High et développe une performance liant la danse à la vidéo, .le flé0, pour laquelle il réalise la mise-en-scène, les créations sonores et visuelles.
Danseur et chorégraphe, Nassim Baddag observe le déplacement des hommes au sein de l’environnement urbain et s’en inspire pour retranscrire l’anxiété de la ville. Avec le collectif Be High, il réalise la création chorégraphique du projet .le flé0, en partenariat avec les Ateliers de Paris (CDCN) – Carolyn Carlson, et la compagnie Black Sheep de Saïdo Lehlouh.
Jamil Mahbel (Jamson) intègre, en 2016, la compagnie de danse contemporaine Par-Allèles, puis fonde en 2018 son groupe de street dance avec lequel il concourt à plusieurs compétitions, telles que le Battle de Meaux. Jamil rejoint .le flé0 en tant que danseur, et adhère immédiatement à la recherche proposée par Ilan Volson-Derabours et Nassim Baddag sur la politisation du mouvement corporel.
Représentation
le mercredi 11 décembre à 20h00, à la Ferronnerie
Durée : 45 minutes
Seconde représentation :
le mercredi 11 décembre à 21h30, à la Ferronnerie
.le flé0 est une performance pluridisciplinaire qui s’inscrit dans une démarche de conscientisation citoyenne des dérives sociétales, notamment la consommation de masse et l’individualisme. Le projet, axé sur la transcription des mutations du monde, plonge l’univers de la danse expérimentale dans une performance immersive à la frontière des arts : entre création chorégraphique et œuvre audiovisuelle.
Les images diffusées, réelles et historiques, soulèvent des questions sur les dérives modernes, et poussent le spectateur à s’interroger sur lui-même, sur sa liberté et sa place au sein du système actuel. La performance de danse évolue sur une création musicale originale, dans un univers minimal électro-acoustique emprunt des créations de l’artiste japonais Ryoji Ikeda.
Le projet, pensé par Ilan Volson-Derabours et Nassim Baddag, témoigne, tout juste 50 ans après 1968, des contestations d’une nouvelle génération refusant l’engrenage sinueux d’un système sclérosé, et cherchant, par le biais d’un art cru, à dresser un constat politique alarmant.
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