Description du projet
Marianne Girardet
Side to side
Mes premières nuits blanches, c’était à la lumière rouge de ma chambre noire, à développer mes photos. J’étais alors lycéenne.
La photo, c’est mon fil d’Ariane, découvrir de nouveaux univers, mon bio-carburant.
Il y a plusieurs façons de concevoir un « univers », il peut s’agir d’un lieu, mais aussi des groupes d’appartenances sociales. Les deux s’entrecroisent, se mixent, s’imitent…
« Qui marche longtemps voit beaucoup » (Amadou KOUMBA)
J’explore.
L’aventure commence sur le pas de ma porte, mon appareil photo en est le témoin.
Je contemple ce qui m’entoure, comme un électron libre en transhumance. Je m’attache à des petites anecdotes inutiles qui se déroulent devant moi, me rappelant que c’est dans ces interstices que se niche la vie.
La vie s’organise autour de nous comme la chair recouvre le squelette.
Je cherche l’ossature d’une histoire qui défile devant moi, je saisis les moments qui me touchent pour en faire un récit, en image fixe. Chaque photo étant déjà en elle-même une proposition d’histoire, un monde autonome, tel l’atome cherchant ses semblables pour créer une molécule.
Je m’appelle Marianne Girardet, je suis photographe.